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Articles sur le/la/l' Guerre en Iran

LE RÉGIME IRANIEN EST AUX ABOIS ET UN RÉGIME AUX ABOIS JOUE TRÈS SYSTÉMATIQUEMENT LA POLITIQUE DU PIRE Le 11 02 2014
Le peuple iranien n'est pas le régime iranien. Je suis stupéfait jour après jour, notamment dans les milieux universitaires que je fréquente assez assidûment, de constater à quel point il y a une confusion entre le peuple iranien et le régime, qui effectivement est un régime autoritaire et dictatorial, et qui par conséquent n'est absolument pas légitime dans sa représentation du peuple dont il prétend avoir la charge. Premier point qu'il faudrait rappeler : en 1979 il n'y a pas de plébiscite électoral. D'ailleurs il n'y a pas de plébiscite populaire global en Iran en faveur de Khomeiny. Ici tout le monde sait très bien qu'un parti comme le parti Toudeh par exemple, qui a été interdit bien évidemment par la suite, le parti communiste était extrêmement important en nombre de militants et en détermination des militants. D'autres courants politiques, d'ailleurs le plus souvent d'essence ou à vocation démocratique, étaient très importants. Mais voilà, il y a eu instrumentalisation de la religion au profit du politique. Khomeiny a joué énormément sur le social, a joué énormément l' "offre politique nouvelle", "tentez-nous, essayez-nous ! Nous sommes politiquement vierges ! Nous sommes réellement proches du peuple, nous ne sommes pas corrompus !" Ce courant s'est imposé en réalité par la force et dans la confusion. Et la guerre de 1980, la guerre déclenchée avec l'Irak, a permis à ce régime de jouer ce que toutes les dictatures au monde jouent depuis la nuit des temps, à savoir le fait de tendre le ressort des énergies nationales en pointant le doigt sur l'ennemi et le complot extérieur. Ce n’est franchement pas nouveau ! Et depuis, il n'y a jamais eu de plébiscite, jamais avant aucun cas sur le plan démocratique qui pourrait nous faire croire aujourd'hui que le régime a été accepté de près ou de loin par la population iranienne. Deuxième point, beaucoup plus contemporain, concerne l'Irak. Là-bas les Américains ont fait très concrètement n'importent quoi en 2003. Et bien évidemment, ça s'est retourné en faveur de l'Iran. Ce fut une divine surprise pour le régime de Téhéran, qui au fond n'a même pas eu à intervenir, puisse que les Américains ont fait le travail. En déstabilisant l'Irak et la région de façon générale, on a permis à l'Iran de jouer ce qui était évident. C'est-à-dire là encore, une majorité chiite en Irak. Je reprécise : mon propos n'est pas que le problème est le chiisme. Le problème c'est l'instrumentalisation qu'en fait l'Iran qui se veut "l'État-religion, l'État-protection" d'une confession dans son ensemble. Ce qui est d'ailleurs contesté par beaucoup d'Irakiens. Aujourd'hui le pouvoir en Irak est effectivement inféodé à Téhéran. Mais tous les chiites Irakiens ne sont pas sur la ligne voulue par Téhéran. Nous avons une véritable manipulation en Irak. J'aborde mon troisième point, qui concerne la Syrie : on a de plus en plus de bruits, qui ne sont plus seulement des rumeurs maintenant, mais d’authentiques faits qui étayent cette réalité assez classique chez les dictatures. Là aussi on est sur du cynisme bien compris : l'ennemi de mon ennemi est en général plutôt mon ami ! Le fameux «Daeche» (EIIL), cette organisation islamiste radicale qui joue aujourd'hui un jeu tout à fait dangereux mais réel face à Assad, est en réalité manipulée par Téhéran et Assad. L'ennemi de mon ennemi est mon ami. C'est-à-dire que l'opposition – soit démocratique, soit nationaliste – à Bachar El-Assad trouvent aujourd'hui derrière elle des terroristes extraordinairement violents qui gênent considérablement cette opposition syrienne. Parce que, du coup, on la met dans le même sac que les islamistes radicaux et on retrouve derrière l'Iran qui souhaite par ce biais soutenir Bachar El-Assad. Ce dernier, qui non seulement est un criminel de guerre mais un criminel contre l'humanité – il faudra bien un jour d'ailleurs qu'il réponde de ses actes – aujourd'hui l'Iran ne peut pas faire comme si c'était un état rationnel et modéré dans sa géopolitique et dans ses relations internationales moyen-orientale en soutenant Bachar El-Assad. Nous sommes au bout de bientôt trois ans de répression extrêmement dure qui s'est par la suite muée en guerre civile et en guerre tout court. Nous sommes sur 150 000 morts. En trois ans au Proche-Orient on a là à faire à quelque chose de pratiquement sans précédent. Avec usage d'armement prohibé et un soutien systématique, à la fois sur le plan diplomatique, sur le plan économique et sur le plan militaire, de l'Iran. Quatrième point : le Hezbollah dont la branche militaire a été qualifiée de terroristes par les Européens, le Hezbollah qui a été créé par la république islamique d'Iran, là encore en jouant sur la rancœur sociale et identitaire des chiites du sud Liban, une rancœur que l'on peut parfaitement comprendre. Le Hezbollah a joué sur le social, c'est un grand classique, ce sont les extrémistes qui savent le mieux jouer sur le social… Tout à l'heure on a évoqué Munich, durant les froids hivers berlinois de 29-30-31, qui est-ce qui faisait du social?... Donc c'est quelque chose qui est très fondamental. Aujourd'hui le Hezbollah, émanation et création de la république islamique d'Iran en 1982 et 83, a perpétré un certain nombre de coups de force. A la fois contre la France, on s'en souvient très cruellement, contre des cibles civiles juives en Argentine notamment en juillet 1994. Et ce même Hezbollah aujourd'hui soutien corps et âme, le régime de Bachar El-Assad. Et ça c'est quelque chose qu'on ne peut pas dégager d'un revers de main. L'Iran a soutenu d'autres groupes terroristes, qui d'ailleurs n'étaient pas forcément chiite, le GIA n’est pas des chiite. Donc on joue la déstabilisation de façon pratiquement permanente. Je voudrais conclure avec les trois points : je dis souvent attention au régime aux abois. J'ai eu l'occasion de le dire assez récemment dans l'une des tables rondes qui portait sur cette thématique : un régime aux abois et dangereux. Or le régime iranien est aux abois. Et c'est la raison pour laquelle il a été contraint d'aller aborder les Occidentaux pour tenter de faire lever les sanctions. D'où, notre surveillance, Occidentaux et Français en particulier, doit être extrêmement pointue. Un régime aux abois joue très systématiquement la politique du pire. Il s'agit de déstabiliser autour, pour mieux pouvoir se maintenir au pouvoir. Deuxième point conclusif : le prosélytisme extrêmement actif. Cela était dit, le problème n'est pas le chiisme, il faut bien comprendre que du côté de la république islamique d'Iran, nous avons un prosélytisme extrêmement actif vis-à-vis des minorités chiites qu'on essaie de fédérer dans la région. Tellement d'observateurs font la confusion entre le régime iranien et le peuple iranien qu'on ne peut plus, je crois, 35 ans après, laissez-passer. Pour des raisons qu'on a vues tout à l'heure, des raisons liées à la légitimité inexistante de ce pouvoir vis-à-vis du peuple, mais également vis-à-vis des gouvernements. Aujourd'hui on a l'impression qu'il y a un nouveau régime au pouvoir, pourquoi ? Parce qu'il y a un nouveau président ! Et c'est soit de la méconnaissance, soit de la naïveté, soit de la mauvaise fois, il y a les trois possibilités, pour considérer que le régime a changé. Non ! L'infrastructure à la fois idéologique, religieuse, militaire, policière du régime iranien depuis 1979 n'a pas varié. Sans doute que pour des raisons tactiques ou stratégiques l'actuel président a été choisi par Khamenei. Ce qui est certain c'est que nous avons un nouveau gouvernement qui ne dispose pas des prérogatives essentielles, tandis que c'est le chef du régime d'Ali Khamenei qui en dispose. C'est me semble-t-il quelque chose d'extrêmement important. Parce que si on n'arrive pas à convaincre à l'extérieur de ces enceintes, il faut absolument distinguer les deux, je pense que nous ferons œuvre extrêmement négative vis-à-vis du peuple iranien dont la volonté de liberté, dont le niveau de conscience politique, dont le niveau de technicité est incomparable par rapport à ce qu'il y a en face.
http://www.fondationfemo.com/index.php/evenements/11-eviter-la-confusion-entre-le-peuple-iranien-et-le-regime

MENACES ANTI-AMÉRICAINES DE MOHAMMAD KHATAMI Le 11 02 2005
'Tout envahisseur découvrira que l'Iran sera pour lui le feu de l'enfer' a promis le président iranien Mohammad Khatami, hier, s'adressant surtout au 'Grand Satan' (Les Etats-Unis)
http://www.20min.fr

APRÈS L'IRAK, L'IRAN ? Le 01 02 2005
On sait que Bush dont le premier mandat a été 'illuminé' par la guerre en Irak se verrait bien donnant une suite par une guerre en Iran et qu'il et en train de piocher pour trouver des prétextes.On sait aussi, d'uautre part, que l'agression ou la menace d'agression contre un pays a souvent comme premier résultat de faire resserrer les rangs autour du Gouvernement, quel qu'il soit, de ce pays.En 1980, l'agression Irakienne contre l'Iran avait permis de vérifier la règle en ressoudant autour de Khomeiny pratiquement tous les iraniens. Les seuls qui avaient pris une position différente, les moudjahiddin, s'étaient installés en Irak et avait aidé l'armée irakienne ce qui, c'est le moins que l'on puisse dire, n'a pas accru leur popularité en Iran.Aujourd'hui, les progressistes du monde entier doivent dénoncer les menaces contre un peuple, quelle que soit leur opinion sur ses dirigeants; et il faudra aux démocrates iraniens tenir un équilibre délicat : l'opposition au régime en place ne peut l'approbation ni le silence devant les menaces américaines contre l'Iran

LES GRONDEMENTS DES FAUCONS SUR L'IRAN EFFRAIENT Le 28 01 2005
S'inquiétant de l'animosité grandissante de l'administration américaine à l'encontre de l'Iran, le quotidien New York Times a mis en garde, hier, contre toute intervention militaire dans ce pays. Dans un éditorial intitulé « Grognements militaires à propos de l'Iran », le journal américain souligne la multiplication de propos belliqueux de certains membres du gouvernement Bush, son vice-président, Dick Cheney, en tête : « Les grondements des faucons rappellent étrangement les mois qui ont précédé l'invasion de l'Irak. » Soulignant que l'Iran « est trois fois plus peuplé que l'Irak », le quotidien estime qu'une invasion aurait comme conséquence d'unir les Iraniens « derrière l'impopulaire dictature cléricale ».
http://www.20min.fr/journal/recherche/valid_recherche.php?rech=iran&rub=&ipage=1&type=&res=1&date_r=

CHENEY HAS ADVICE FOR TEHERAN Le 22 01 2005
WASHINGTON Just hours before being sworn in for a second term, Vice President Dick Cheney publicly raised the possibility that Israel 'might well decide to act first' to prevent Iran from obtaining nuclear weapons. [...}
http://www.iht.com/bin/print_ipub.php?file=/articles/2005/01/21/news/iran.html

L'UE DEMANDE AUX ÉTATS-UNIS DE S'ABSTENIR D'ACTIONS MILITAIRES Le 20 01 2005
TÉHÉRAN.- Le ministre de l’Extérieur du Luxembourg et président en exercice du Conseil de l’Union europénne, Jean Asselborn, a déclaré au Parlement européen qu’il faut éviter de s’engager dans la voie militaire pour résoudre les conflits internationaux. On a appris par ailleurs depuis Bruxelles que l’UE demandera au président des États-Unis, durant le voyage que celui-ci effectuera dans cette ville à la fin février, d’écarter toute action militaire contre la République islamique d’Iran. L’Union européenne n’est pas d’accord avec la prétention des États-Unis de s’engager dans un conflit militaire avec l’Iran, pays que Washington et Jérusalem accusent de développer un programme nucléaire secret. «Au XXIe siècle, les conflits dans le monde doivent se résoudre dans le cadre de la diplomatie et du multilatéralisme», a déclaré Asselborn, qui a insisté sur les méthodes pacifiques que défendent l’UE et les Nations Unies pour améliorer les relations avec l’Iran. «Nous espérons que les États-Unis se rendent compte que 2005 est une année pour le multilatéralisme», a ajouté le ministre luxembourgeois. L’IRAN MET WASHINGTON EN GARDE Pour sa part, l’Iran a averti que sa capacité militaire lui permet de faire face à une éventuelle attaque des États-Unis. L’avertissement a été lancé par le ministre iranien de la Défense, le généal Ali Shamjani, dans des déclarations publiées le 18 janvier, le lendemain du jour où le président Bush n’a pas écarté une action militaire contre son pays. «Aucun pays ne peut nous agresser car aucun pays n’a suffisamment d’information sur notre capacité militaire», a-t-il dit, cité par l’agence de presse iranienne Mehr. Sa déclaration a été publiée après que le Pentagone ait critiqué un article de la revue The New Yorker sur des missions secrètes US en Iran destinées à localiser des objectifs nucléaires, chimiques et de missiles. Selon l’article, Bush aurait signé une série d’ordres autorisant des opérations secrètes de forces spéciales en vue de missions également secrètes contre de présumés terroristes dans dix pays du Sud-Est asiatique et du Proche-Orient. Tant les États-Unis qu’Israël allèguent avec insistance que l’Iran possède un programme nucléaire secret, ce que réfute Téhéran, dont le gouvernement souligne à nouveau les fins pacifiques de ses activités nucléaires.
http://granmai.cubaweb.com/frances/2005/enero/jue20/4accio-f.html

NUCLÉAIRE IRANIEN : QUELQUES QUESTIONS AUX EUROPÉENS Le 19 01 2005
Trois pays européens - la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne - ont signé, le 15 novembre 2004, un accord avec l'Iran pour tenter de trouver une solution au 'problème' créé par les activités de l'Iran dans le cycle du combustible nucléaire. En vertu de cet accord, des discussions ont lieu actuellement entre les parties pour arriver à une entente non seulement sur les questions nucléaires mais également, et de façon concomitante, sur les relations politiques et économiques et sur les problèmes de sécurité. Vaste et louable projet si les deux parties sont sincères et désireuses d'aboutir, ou piteux subterfuge pour gagner du temps. L'Union européenne appuie la démarche de ses trois Etats membres et suit de très près les négociations. L'Amérique, elle, est apparemment absente mais, dit-on, elle veille avec scepticisme sur les tractations pénibles et méfiantes entre les deux parties. On ne peut que saluer cette initiative européenne et espérer qu'un véritable processus diplomatique sincère et franc s'établisse entre les pays occidentaux et l'Iran pour aboutir à un modus vivendi qui faciliterait le développement politique et économique de l'Iran et offrirait à l'Occident l'assurance de traiter avec un pays porté vers l'ouverture, la coopération et l'entente avec la communauté internationale et assumant un rôle positif et constructif dans le concert des nations.[...]
http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-394817,0.html

OPÉRATIONS CLANDESTINES AMÉRICAINES EN IRAN Le 16 01 2005
Des commandos américains ont pénétré en Iran à la recherche d'installations susceptibles de travailler au développement d'armements nucléaires, affirme le magazine The New Yorker à paraître lundi. L'administration du président George W. Bush a autorisé ces missions couvertes par le secret militaire depuis la mi-2004 au moins, a précisé le magazine. L'objectif est de recueillir des informations sur les cibles possibles parmi 26 sites recelant des activités nucléaires, chimiques ou relatives aux missiles, toujours selon le magazine. «C'est une guerre contre le terrorisme et l'Irak ne représente que l'une des campagnes», a déclaré au journal un ancien responsable de haut niveau des services de renseignements américains. «L'administration Bush considère tout cela comme une vaste zone de guerre. Nous aurons une campagne iranienne. Nous avons déclaré la guerre et les voyous, où qu'ils soient, sont nos ennemis», a-t-il poursuivi, soulignant que les États-Unis entendaient «sortir de cette situation en disant, 'nous avons gagné la guerre contre le terrorisme' ». Un consultant du gouvernement, proche du Pentagone, a par ailleurs déclaré au journal que les civils du Pentagone et tout particulièrement le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, son adjoint Paul Wolfowitz et les néo-conservateurs, «veulent aller en Iran et détruire autant d'infrastructures militaires que possible». MM. Rumsfeld et Wolfowitz estiment, selon le magazine, que le régime iranien ne résisterait pas à une offensive militaire et s'effondrerait.
http://www.cyberpresse.ca/monde/article/article_complet.php?path=/monde/article/16/1,151,1065,012005

L'UNION EUROPÉENNE À L'UNISSON SUR L'IRAN Le 15 01 2005
Alors qu'ils étaient divisés sur le dossier irakien, les pays européens ont exclu ensemble, hier toute option militaire contre l'Iran, insistant sur la nécessité d'un réglement diplomatique à la question du nucléaire iranien. Sur le même sujet, George Bush avait affirmé lundi préférer la voie diplomatique tout en 'n'écartant aucune option'.
http://www.20min.fr

DES MISSILES US CONTRE L'IRAN BASÉS EN EUROPE Le 10 10 2003
Washington envisage de faire stationner en Europe,à partir de 2006, des missiles de défense contre d'éventuelles attaques en provenance d'Iran.

GUERRE EN IRAK BIS CETTE FOIS EN IRAN Le 16 09 2003
Simultanément, le département d'État accuse à la fois la Syrie et l'Iran de détenir et de produire des armes de destruction massive. Le discours, parfaitement rodé pour justifier l'attaque de l'Irak, est resservi sans modification.

LES ÉTATS-UNIS CONSIDÈRENT LE MONDE MUSULMAN COMME UNE MENACE Le 16 09 2003
[IRNA]Le président iranien du Conseil des Ayatollah, Akbar Hashemi Rafsanjani, a déclaré mardi 16 septembre 2003 que les États-Unis considèrent le monde de l'Islam comme une menace sérieuse pour ses intérêts partout sur la planète. Il a ajouté que la campagne états-unienne contre les activités nucléaires pacifiques de l'Iran n'est rien d'autre qu'une déclaration de guerre à l'encontre du monde musulman, dont les États-Unis ne veulent pas qu'ils soient équipés avec des technologies modernes. Selon lui, si l'Iran n'était pas un gouvernement islamique, les États-Unis ne tenteraient pas d'empêcher ses activités nucléaires. Quoi qu'il en soit, la République islamique d'Iran doit acquérir la technologie nucléaire afin de pouvoir suivre les avancées technologiques mondiales, a-t-il ajouté.

LES ÉLECTIONS N'ONT PAS EU LIEU EN IRAN Le 04 08 2003
Jamais l’Iran ne semble plus vivant que lorsqu’il vote - bien plus vivant que les pays dans lesquels les élections sont devenues une habitude. Les scrutins convoquent le peuple tout entier. Ils convoquent toutes les prises de position. Ils convoquent un peu du vent de l’Histoire. Les femmes y participent en tant que telles ; la jeunesse de même ; les minorités, jusqu’à un certain degré. Alliances et retournements d’alliances sont exposés au grand jour, de même que toutes les opinions en matière de relations internationales, d’économie, etc. On s’interroge même, jusqu’à un certain point, sur la place de la religion et de la pratique religieuse. Les tabous ne le sont plus. La population se trouve d’une certaine façon dans un instant suspendu. La dure réalité recule. L’espoir est au coin de la rue. Mais, après les élections, l’Iran redevient ennuyeux. Plus ennuyeux encore que les démocraties traditionnelles après leurs élections. Ces dernières ont des rêves limités, des espoirs circonscrits, mais elles réalisent le premier des buts du processus électoral : traduire les rapports de forces en institutions et éviter le recours à la violence. L’Iran de Khomeyni fait le contraire. Il propulse les attentes à leur point culminant, puis rapproche les Iraniens de... la violence. Il les rapproche du sentiment d’avoir été dupés. Il les rapproche de la conscience d’être pris pour des imbéciles. Il les rapproche de la certitude que leurs voix n’ont eu aucun effet et n’en auront jamais. Les élections n’étaient qu’un moment de vacances. Un nuage d’été. Les élections en Iran ne sont pas une occasion d’évacuer les tensions ; elles en sont, au contraire, une refondation. Les mêmes exigences sont répétées, les mêmes conflits rejoués, les mêmes manoeuvres ourdies. La démocratie est et demeure dans les poches du Guide religieux, comme si rien ne s’était passé. Nous en sommes toujours au même point : la volonté du Guide religieux demeure le seul absolu intangible. La volonté du peuple est anecdotique et relative. On s’en informe, puis on la remet dans un coin. La composition de l’armée ne change pas. La justice ne change pas. Le monopole des conservateurs sur l’information ne change pas. Les campagnes de dénigrement ne changent pas. Les excès de pouvoir ne changent pas. Les menaces du président Khatami de se fâcher tout rouge sont invariablement les mêmes. Ses larmes itou. Président pour un second mandat, donc leader de l’opposition pour un second mandat. En cela, l’Iran ressemble à ces coureurs qui ne souhaitent aller nulle part. Ils courent, ils se fatiguent, ils s’épuisent, ils tombent à terre ; mais ils sont animés par l’esprit de la course pour la course. Le pire est que cette situation absurde demeure un espoir à atteindre pour le reste des peuples de la région. Ces derniers, en Irak, en Syrie ou ailleurs, ne peuvent pas même bouger le moindre muscle. Personne parmi leurs dirigeants ne se donne même la peine de les duper par le biais d’élections sérieuses. Ces Etats ont en commun le despotisme. L’Iran est particulier dans sa démocratie. L’Iran est particulier dans sa révolution, dans son système de gouvernement, dans ses élections. Il faudrait donc le comprendre de manière particulière. Et la première des choses à comprendre particulièrement est que les élections n’ont pas eu lieu.

LA GUERRE VUE D'IRAN Le 03 04 2003
'La République islamique agit dans le flou', affirme Negaresh. Dans cette revue iranienne de la diaspora de gauche rénovatrice, Issa Data et Arash Borumand argumentent : 'Les durs du régime condamnent massivement Bush et Blair, mais, dans le même temps, M. Kharazi, ministre des affaires étrangères, profite d'un voyage à Londres pour coordonner la politique du régime avec l'intervention américano-britannique. Principaux sujets de discussion : le devenir des Moudjahidines du peuple (opposants à Téhéran installés en Irak), la participation des chiites au pouvoir dans un Irak de l'après-Saddam.' Et de conclure : 'Ce qui manque dans cet ensemble, c'est une stratégie de défense de nos intérêts nationaux.' Le quotidien réformateur Aftabest beaucoup plus hostile à cette guerre. Un éditorialiste s'étonne de la prise de position du ministre des affaires étrangères, qui minimise la violation du territoire iranien et les conséquences des chutes de missiles américains dans le sud de l'Iran, notamment sur la plus grande raffinerie du pays. 'Déjà nous ressentons les dégâts causés en Iran. Les ports du Sud sont fermés, des milliers de pêcheurs du Khuzestan sont au chômage, notre industrie touristique est réduite à néant, le bruit des bombardements crée un enfer pour les habitants des villes frontalières, la pollution liée aux puits de pétrole enflammés nuit à la santé des populations et les eaux sont de la même manière souillées... Sans parler des réfugiés que nous allons devoir accueillir sur notre sol.' Aftab s'étonne que Téhéran n'ait ni protesté auprès des Nations unies ni exigé des réparations aux alliés. Pour leur part, 40 écrivains et intellectuels arabes du Khuzestan, où se situent les principaux champs pétrolifères du pays, publient dans Iran Emrooz une déclaration qui condamne vivement 'l'invasion sauvage et l'occupation du territoire irakien' et salue 'la brave résistance du peuple irakien'. Le quotidien modéré de Téhéran Hamshahri s'interroge : 'Les partis politiques sont-ils en vacances ?' En effet, 'alors que le monde entier réagit à la guerre américaine contre l'Irak, les représentants de la société civile ne se donnent même pas la peine de réfléchir sur des questions cruciales comme, par exemple, les conséquences de ce conflit ou la ligne diplomatique que l'Iran doit suivre dans cette crise'. Tous ne voient cependant pas dans la guerre une calamité absolue. Le journaliste de renom Alireza Alavi Tabar écrit dans Yass, un nouveau quotidien proche du frère du président Khatami, 'qu'il faut évidemment s'attrister devant le sort du peuple irakien, mais pas pour le régime de Saddam Hussein'. Et d'ajouter, comme un avertissement aux durs du régime, que cette expérience ' devrait servir de leçon à ceux qui, en Iran, soutiennent un régime autoritaire. Si les hommes de pouvoir ne tolèrent pas une opposition saine, un scénario à l'irakienne pourrait potentiellement s'imposer en Iran'. Madjid Tamdjidi répond, sur le site d'information Gooya : 'Ne répétons pas une stupidité collective. Le débat lancé par certains intellectuels qui font les louanges de cette guerre en l'évaluant du point de vue de ses effets en faveur de la démocratie en Iran et dans la région est ridicule.'

LES PLANS D'ATTAQUE CONTRE L'IRAN Le 23 03 2003
Entre avril 2003 et Novembre 2004, les États-Unis, la Grande-Bretagne et Israël accentueront les opérations de déstabilisation en Iran et lanceront une campagne globale de désinformation pour affaiblir la direction politique et militaire du pays. Ils expliqueront alors au peuple Américain à quel point le pays est devenu instable. Les médias sortiront alors des placards des reportages sur la prise d'otages et montreront des images d'Américains en colère dans les années 78-80. On verra les hommes de main de Khomeini en train de pendre et d'exécuter les membres de la police secrète du Chah. Des films tels que 'Jamais sans ma fille' de Sally Field qui décrit les iraniens comme des gens 'mauvais seront diffusés. Reza Pahlavi, fils de l'ancien Chah, sera interviewé plus souvent par CNN, Fox, ABC, NBC, CBS et PBS. Déjà, certaines sources indiquent que des éléments de la CIA sont en action autour et à l'intérieur de l'Iran, que des forces spéciales Anglo-américano-australiennes opérant à partir de l'Afghanistan et du Koweït - et de la province Américaine de l'Irak - se préparent discrètement depuis des mois à intervenir en Iran. Iran se retrouve à présent entouré de tous les cotés par des forces pro-US et Britanniques. L'opération 'Liberté en Iran' sera déclenchée avec les mêmes stratégies et tactiques que pour l'opération 'Massacre en Irak'. L'Iran n'a pas beaucoup d'options. Une serait d'accélérer son programme nucléaire et de réussir l'essai d'un engin nucléaire. Cela pourrait ralentir une invasion menée par les États-Unis. Une autre option serait de devenir membre d'une contre-alliance qui inclurait la Russie, l'Inde, la France, l'Allemagne et la Chine. La dernière option, bien-sur, serait de 'désarmer' ou partir en 'exil'.

VIEUX-PERSE Le 00 00 0000

LANGUE PERSE Le 00 00 0000

Evénements sur le/la/l' IRAN

CREATION DE L'ANGLO-PERSIAN OIL COMPANY Le 1909
Création de l’Anglo-Persian Oil Company (APOC, qui deviendra plus tard l’Anglo-Iranian Oil Company – AIOC –, puis British Petroleum – BP), chargée de la prospection, de l’exploitation et de la vente du pétrole iranien.
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

COUP D'ETAT MILITAIRE DE REZA KHAN EN IRAN Le 1921
Le colonel Reza Khan (futur Chah d'Iran Reza Pahlavi) s’empare du pouvoir à Téhéran après un coup d’Etat militaire. Il occupe le poste de premier ministre jusqu’en 1925.
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

NATIONALISATION DE L'INDUSTRIE PETROLIERE EN IRAN Le 1951
le Parlement vote la nationalisation de l’industrie pétrolière. Ce jour est un jours férié depuis. Le 29 avril, Mohammad Mossadegh devient premier ministre.
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

MOHAMMAD MOSSADEGH DEVIENT PREMIER MINISTRE DE L'IRAN Le 1951
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

LES ETATS UNIS CEDENT UN REACTEUR NUCLEAIRE DE RECHERCHE A L'IRAN Le 1959
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

L'IRAN PARTICIPE A LA CREATION DE L'OPEP Le 1960
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

L'AYATOLLAH KHOMEINY EST EXILE EN TURQUIE Le 1964
L’ayatollah Khomeyni, leader musulman chiite a accusé ceux qui approuvaient la loi d'immunité aux soldats américains en iran, y compris le shah lui-même, d’être des traîtres à l’Iran. Le shah ne pouvait pas prendre le risque que ce puissant guide religieux soit emprisonné. Il pouvait toutefois le déporter, et c’est ce qu’il a fait. Khomeyni a dû s’exiler en Turquie.
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

LOI ACCORDANT L'IMMUNITE AUX SOLDATS AMERICAINS EN IRAN Le 1964
L’assemblée législative iranienne accordait aux soldats américains cantonnés en Iran et à leurs familles l’immunité contre les poursuites dont seuls les diplomates jouissaient normalement. Le peuple iranien était offusqué que les soldats américains puissent violer ses lois impunément. L’un des opposants les plus farouches à cette mesure législative était l’ayatollah Khomeyni, leader musulman chiite. Il a accusé ceux qui approuvaient cette loi, y compris le shah lui-même, d’être des traîtres à l’Iran.
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

L'IRAN SIGNE LE TNP Le 1968
http://www.monde-diplomatique.fr/mav/93/PIRONET/15168

ANNEE DE SOULEVEMENT POPULAIRE CONTRE LE CHAH D'IRAN Le 1978
->9 A Qom, des manifestations de soutien à l’ayatollah Khomeiny se transforment en émeutes contre le pouvoir. La police tire sur la foule, faisant de nombreuses victimes.
18-19 février. Un soulèvement populaire éclate à Tabriz après une marche en l’honneur des « martyrs » de Qom. L’armée, appelée en renfort, tue une centaine de personnes.
29-30 mars. Des accrochages à Yazd font des dizaines de morts.
9 avril. Création de « milices patriotiques » progouvernementales.
9-10 mai. De nouvelles manifestations organisées dans les grandes villes du pays pour commémorer les massacres précédents font des dizaines de victimes.
22-25 juillet. Des heurts à Machhad font près de 200 morts.
10-11 août. La loi martiale est décrétée à Ispahan après de violents affrontements qui ont fait une centaine de morts, puis étendue à Najafabad et à Homayounshar.
19 août. L’incendie d’un cinéma à Abadan, attribué au pouvoir, fait 400 victimes.
30 août. Depuis l’Irak, Khomeiny appelle la population à continuer « jusqu’au renversement du régime d’oppression et de dictature ».
8 septembre. « Vendredi noir ». Après une manifestation qui a réuni la veille près d’un million de personnes à Téhéran et l’instauration de la loi martiale dans la nuit, l’armée tire sur des jeunes, faisant plusieurs dizaines de morts. De violents combats éclatent dans la capitale.
9 septembre. Khomeiny lance un nouvel appel à la résistance populaire.
10 septembre. Le président américain, M. James Carter, exprime au chah le soutien des Etats-Unis.
6 octobre. Khomeiny est expulsé d’Irak et s’installe à Neauphle-le-Château, en France.
18 octobre. L’opposition religieuse, les communistes et les nationalistes déclenchent une série de grèves générales dans tout le pays. La plus grande raffinerie d’Iran, à Abadan, cesse ses activités.
28-29 octobre. Nouveaux heurts entre l’armée et la population dans une trentaine de villes.
6 novembre. Le chah instaure un gouvernement militaire dirigé par le général Azhari.
12 décembre. Deux millions de personnes défilent à Téhéran pour demander le départ du chah.
31 décembre. Le général Azhari démissionne. Chapour Bakhtiar, un des chefs de file des nationalistes, est nommé premier ministre.
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PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE D'IRAN Le 1979
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ACCORD IRAN-RUSSIE SUR UN PROGRAMME NUCLEAIRE CIVIL Le 1995
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SIGNATURE D'UN ACCORD ENTRE L'IRAN ET LA RUSSIE POUR REPRENDRE LE PROGRAMME NUCLÉAIRE DE BUSHEHR À DES FINS CIVILES Le 1995

LA DEMOCRATIE EN IRAN Le 2000 à PARIS
Suite à des rencontres préparatoires avec les partis politiques français et iraniens, ainsi que les associations des Droits de l'Homme, les députés Verts organisent le lundi 14 février 2000 un colloque intitulé 'la Démocratie en Iran'. Ce colloque interviendra à quelques jours des élections législatives iraniennes. Après la projection du film 'Rêves d'un poète iranien en exil' de Jamshid Golmakani, trois thèmes seront débattus : Didier Rod animera la première partie sur l'enjeu et l'impact des élections législatives ;

MAHMOUD AHMADINEJAD ANNONCE QUE L'IRAN A ENRICHI AVEC SUCCÈS DE L'URANIUM Le 2006

Autres événements sur le/la/l' IRAN (source : http://www.ilyatoo.com)

CYRUS II FONDE L'EMPIRE PERSE AVEC LES MÈDES (-550 AV JC) Le 0002

ALEXANDRE LE GRAND CONQUIERT L'EMPIRE ACHÉMÉNIDE (-330 AV JC) Le 0002

LES PARTHES ORGANISENT LE COMMERCE AVEC LA CHINE POUR LES ROMAINS (-150 AV JC) Le 0002
Les Grecs puis les Romains commencent à parler du « pays des Seres » à partir du IVe siècle av. J.-C. pour désigner la Chine. Les Romains devinrent de grands amateurs de soie après qu'ils en eurent acquis, vers le début de l'ère chrétienne, des Parthes : ceux-ci en organisèrent alors le commerce. De nombreux autres produits voyageaient sur les mêmes routes : pierres, porcelaine, étoffes de laine ou de lin, ambre, ivoire, laque, épices, verre, corail, métaux précieux et armes dans le sens Ouest-Est, etc.

LE MEDECIN ARABE AVICENNE ECRIT LE CANON DE LA MEDECINE Le 1020

MASSACRE D'ISPAHAN Le 1387
Tamerlan ordonna l'extermination de la population d'Ispahan qu'il assiégeait suite à la révolte des habitants

LA GRANDE-BRETAGNE IMPOSE LA RECONNAISSANCE DE L'AFGHANISTAN PAR L'IRAN ET LA CESSION DE LA PROVINCE DE HERAT DANS LE CADRE DU TRAITÉ DE PARIS Le 1856

ASSASSINAT DE NASRADINE CHAH Le 1896

LA RUSSIE ET LA GRANDE-BRETAGNE PARTAGENT LA PERSE EN TROIS ZONES Le 1907

LA GRANDE-BRETAGNE OCCUPE UNE PARTIE DE LA PERSE Le 1914
->1918

AVEC LE SOUTIENT DE LA GRANDE-BRETAGNE REZA KHAN EST COURONNÉ SOUS LE NOM DE REZA CHAH PAHLAVI Le 1926

LE ROYAUME DE PERSE EST REBAPTISÉ IRAN PAR UN DÉCRET ROYAL Le 1934

LES BRITANNIQUES ET SOVIÉTIQUES ENVAHISSENT L'IRAN ET FORCENT REZA SHAH À ABDIQUER EN FAVEUR DE SON FILS MOHAMMAD REZA PAHLAVI Le 1941
l'Iran est " trop proche de l'axe ". Russes et Anglais ont besoin de passer des munitions

CRISE IRANO-SOVIÉTIQUE Le 1945
Des insurgés proclamen à Tabriz, capitale de l'Azerbaïdjan iranien une république autonome dont les postes clés sont tenus par des communistes... Londres annonce le retrait de ses propres forces, comme convenu, pour le 2 mars 1946. Le 6, les États-Unis invitent fermement Moscou à en faire autant. 24 heures plus tôt, la Guerre froide est entrée dans le domaine public avec le retentissant discours par Churchill à l’université de Fulton dénonçant les efforts soviétiques pour étendre leur empire, où l’expression du Rideau de fer est utilisée pour la première fois. Des unités soviétiques font déjà mouvement vers Téhéran. Les États-Unis menacent de saisir le Conseil de sécurité si l’Iran ne le fait pas lui-même. Staline modère alors un peu son ton, promettant d’évacuer la totalité de l’Iran avant le 9 mai si Ghavam donne son aval pour la création d’une société pétrolière contrôlée par l’URSS. Le Premier ministre persan accepte, mais à la condition que l’accord soit ratifié par un parlement à élire dans les sept mois suivant la fin de l’occupation étrangère.

COUP D'ETAT MILITAIRE SOUTENU PAR LE CHAH ET PAR LA CIA RENVERSE LE GOUVERNEMENT DU DR MOSSADEGH Le 1953
un coup d’Etat militaire soutenu par le chah MOHAMMAD REZA PAHLAVI et par la CIA renverse le gouvernement du Dr Mossadegh. L’implication des États-Unis dans la politique intérieure de l’Iran a reçu comme nom de code l’« Opération Ajax ».
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ALI MANSOUR PREMIER MINISTRE EST ASSASSINÉ Le 1965

INSURRECTION MENÉE PAR LES PARTISANS DE KHOMEINY Le 1974
->12 et une partie de l’armée, Bakhtiar démissionne de ses fonctions. Khomeiny annonce la victoire de la révolution et l’installation du nouveau gouvernement.

UN RÉFÉRENDUM APPROUVE L’INSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE Le 1974

PRISE D'OTAGE À L'AMBASSADE DES ÉTATS-UNIS À TÉHÉRAN Le 1979 à TEHERAN
-> 20/01/1981 six diplomates américains réussissent à quitter l'ambassade et se réfugient dans la demeure du diplomate canadien John Sheardon, sous la protection de l'ambassadeur canadien Ken Taylor. Immédiatement alerté, le gouvernement canadien accorde l'autorisation d'émettre secrètement des passeports canadiens pour ces otages américains, afin de leur permettre de quitter le pays. Se faisant passer pour des cinéastes en train de tourner un film, deux agents de la CIA escortent les six diplomates à bord d'un avion Swissair à destination de Zurich le 27 janvier 1980

LA POLITIQUE OFFICIELLE DES ÉTATS-UNIS CHERCHE À ISOLER L'IRAN Le 1980

GUERRE IRAN-IRAK Le 1980
Les États-Unis et leurs alliés fournissent des armes et de la technologie à Saddam Hussein, qui a pour objectif de s’emparer des champs de pétrole du Khuzestan. Ironiquement, des membres de l’administration Reagan vendent secrètement des armes et des pièces détachées à l’Iran dans ce qui est connu sous le nom de affaire Iran-Contra

SADDAM HUSSEIN A POUR OBJECTIF DE S'EMPARER DES CHAMPS DE PÉTROLE DU KHUZESTAN Le 1980

CATASTROPHE AÉRIENNE DU VOL 655 IRAN AIR Le 1988
Le croiseur naval américain "USS Vincennes" a pris l'avion de ligne pour un avion de chasse iranien et l'a abattu avec deux missiles, tuant les 16 membres de l'équipage et les 274 passagers de 6 nationalités différentes. L'Iran considère toujours cet accident comme un "acte de barbarie contre la nation". Les États-Unis ont dédommagé financièrement les proches des victimes. Quelques mois après, les membres de l'équipage naval américain ont reçu des médailles de reconnaissance et ont été nommés "héros" pour avoir protégé la "sécurité américaine". Un journaliste Américain a pu prouver que le groupe naval se trouvait quatre kilomètres à l'intérieur des eaux territoriales iraniennes au moment où les missiles ont été lancés.

TREMBLEMENT DE TERRE DE BAM (IRAN) Le 2003 à BAM
Province iranienne de Kerman et le district de Bam, séisme de magnitude 6,3 (Richter). Le nombre officiel des morts serait de 40.000, le nombre des rescapés dans Bam et sa périphérie est estimé à 40.000 personnes (dont 23.000 pour la seule ville de Bam).
http://www.msf.fr/site/actu.nsf/actus/iran070104